sportsregions
Envie de participer ?
Le Racing 92 et ses joueurs sont lavés de tout soupçon

Le Racing 92 et ses joueurs sont lavés de tout soupçon

 

La commission médicale de la FFR a donc levé les doutes qui pesaient sur les pratiques médicales du Racing 92. Comme nous l’avons toujours affirmé, Dan Carter, Jo Rokocoko, Juan Imhoff et Sylvain Blanchard le médecin du club n’ont donc pas commis la moindre infraction aux règlements, pas la moindre entorse à l’éthique. Nous nous réjouissons d’une décision qui ne concerne pas seulement trois joueurs mais aussi un club et l’image d’un sport.

 

C’est l’occasion pour le Racing 92 d’apporter quelques commentaires.

 

Nous l’avons dit le vendredi 7, le mot corticoïde a des résonances émotionnelles fortes car il peut correspondre à des comportements amoraux et illégaux. Il correspond aussi à des pratiques légales, justifiées par la médecine.

Son emploi devrait s’assortir de précautions immenses… en parler dans les media également. Dans le cas qui nous occupe, la méconnaissance du sujet par ceux qui l’ont traité, les amalgames, les approximations et les erreurs publiées sans garde-fou ont gravement nuit à la réputation d’un club et de ses membres.

 

Traiter des pratiques médicales déviantes est louable. Faire cohabiter une semaine durant ce traitement avec des titres et des photos impliquant un club, c’est blâmable car le halo de perceptions négatives retombe de manière implacable sur le club et ses joueurs.

C’est instrumentaliser une information banale.

 

Car ce qui s’est passé est quand même ahurissant en termes d’éthique. Une fois le doute levé que reste-t-il ? Que reste-t-il dans un monde où le complotisme est devenu seule clé de lecture ?

Restent l’opprobre et le doute. Un préjudice énorme.

 

Mais si questionner la pratique journalistique parait salutaire et indispensable, cela conduit aussi à un autre type de questionnement. Comment les media ont-ils pu obtenir les documents sur lesquels ils ont assis avec une coupable légèreté leur pseudo révélations ? Quelle institution a pu délibérément enfreindre son propre règlement et plus simplement la loi pour distribuer à qui les voulait des pièces

relevant du plus strict secret médical ? Répondre à cette question nous parait être désormais une priorité puisque nous considérons qu’il est de notre devoir de travailler en toute transparence et donc en toute confiance avec l’ensemble des institutions qui luttent contre le dopage.

 

Si nous avons été blessés, c’est parce que nous sommes une famille. Joueurs, dirigeants, supporters, partenaires, tous ont subi le contrecoup lié aux questions que l’on se pose légitimement quand un membre de sa famille est sous les feux des projecteurs.

 

Les joueurs incriminés, le staff médical incriminé, les dirigeants incriminés, ne sont pas des ombres, on ne parle pas de gens virtuels. Ils ont des noms, ils se nomment entre autres Dan Carter, Juan Imhoff, Joe Rokococco, Laurent Travers, Laurent Labit, Jacky Lorenzetti, Sylvain Blanchard, ils ont des familles, un environnement, tous ont une vie qui témoigne pour eux.

Jamais une pratique illicite n’a été attachée à leur nom.

 

C’est un dur métier que de juger les autres.

On n’a pas le droit à l’erreur.

Et là certain se sont érigés en juges et ils se sont trompés.


Commentaires

Connectez-vous pour pouvoir participer aux commentaires.